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    Concentration [originale, yaoï]

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    Alexandra
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    Messages : 46
    Date d'inscription : 07/03/2010

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    Message par Alexandra Mar 9 Mar - 0:17

    Petit résumé:
    Cela se passe en 1944, dans un camps de concentration à l'ouest de l'Allemagne. Mais que ce passerait-il si on laissait un SS tomber amoureux d'un prisonnier?

    Concentration - 1
    Les grilles du camps s'ouvrirent dans un grincement strident et une voiture pénétra dans l'enceinte du bâtiment. L'orchestre commença à jouer tandis qu'un homme, en uniforme SS, descendait de l'automobile. Il était plutôt bel homme, brun aux yeux bleus aciers. Il avait une carrure imposante et un visage fin, bien que marqué par la guerre.
    Il s'avança vers les marches de la kommandantur où l'attendait le directeur du camps : Otto Schweitzer.
    _ Guten morgen, dit le nouveau venu.
    _ Guten morgen monsieur Schneider, répondit le directeur tout en lui serrant la main, suivez-moi je vous prie.
    Ils entrèrent donc dans le bâtiment et Schweitzer conduisit sa nouvelle recrue dans son bureau et la fit asseoir :
    _ Bien comme vous le savez, vous vous occuperez du bloc des travailleurs homosexuels. J'ai aussi certains papiers à vous faire signer et certaines règles à vous exposer.
    Le directeur partit alors dans un long monologue sur les règles de l'établissement que Schneider, Dirk de son prénom, n'écoutait qu'à moitié. Il connaissait très bien le règlement des camps, c'était le même pour tous. Quand Schweitzer eut terminé, il signa le contrat et sortit du bureau. Il fit le tour du camps histoire de se repérer et ses pas le conduisirent à son bloc, le D. Dirk ne put pas résister à la tentation d'aller y faire un tour, mais lorsqu'il poussa les grilles, des cris se firent entendre. Il courut, matraque en main et se figea devant la scène à laquelle il assistait ...
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    Messages : 46
    Date d'inscription : 07/03/2010

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    Message par Alexandra Mar 9 Mar - 0:18

    Concentration - 2

    Derrière les barreaux, un jeune homme hurlait de douleur sous les coups de reins répétés de son agresseur tandis qu’un autre, pour le faire taire, s’enfonçait dans sa bouche. Dirk, choqué, fut rappelé à la réalité par le hurlement de l’homme qui venait de se faire mordre à un endroit particulièrement sensible dirons-nous. Il s’approcha et frappa la grille de sa matraque. Les détenus sursautèrent, délaissant rapidement le petit blond. Dirk fit ouvrir la cellule, entra à l’intérieur et demanda au jeune homme tremblant de le suivre. Celui-ci leva vers lui de grands yeux effrayés puis se leva difficilement pour le suivre, toujours nu.
    Dirk le conduisit à son bureau rapidement, voulant éviter le regard des autres SS et détenus. Il ouvrit son armoire afin de trouver quelque chose à mettre sur le dos de son, désormais, protégé. Lorsqu’il lui tendit un jogging de seconde main, les yeux du détenu s’agrandirent d’étonnement. Il rougit puis enfila le vêtement.
    _ Comment t’appelles-tu?
    _ 0122459 monsieur, répondit le détenu, encore tremblant.
    Dirk soupira avant de reprendre, patiemment:
    _ Je te demande ton prénom, pas ton numéro.
    _ Je … euh … Andréas.
    _ Bien, depuis quand te font-ils subir ça?
    _ De…depuis 3 mois.
    _ Et tu n’en a parlé à personne? S’étonna Dirk.
    _ A … à qui voulez-vous que j’en parle. Vous êtes bien le premier à vous arrêtez devant une scène de ce genre et à la faire cesser.
    L’indignation prit place sur les traits de Dirk, ainsi les viols étaient autorisés dans ce camps, enfin pourquoi s’étonner, les homosexuels étaient réellement traités comme des chiens avec Hitler.
    _ Bien, pourrais-tu me donner les noms de ceux qui te font ça depuis ces 3 mois?!
    Andréas le regarda, surprit qu’un SS s’intéresse à son cas:
    _ Je ne les connais pas, on parle pas beaucoup entre nous vous savez.
    _ Je vois, de toute façon, j’ai vu plusieurs visages j’arriverais à les reconnaître sans problème, répondit Dirk, une idée en tête.
    _ Que… qu’allez-vous faire?
    _ Chambre à gaz? Ca te dit quelque chose? Et à l’avenir, je veux que, dès qu’un évènement de ce genre se produit, tu viennes m’en parler c’est comprit? Les gardes ne te diront rien si tu demandes à voir le chef du bloc.
    _ Mais… pourquoi vous occupez vous de moi? Questionna le détenu, complètement désorienté.
    Il regretta immédiatement sa question lorsqu’il vit le regard noir et un brin pervers du SS dirigé vers lui.
    _ Ca, ça ne te regardes pas. Prends soin de toi, c’est tout ce qui importe.
    Andréas hocha timidement la tête.
    _ Bien, je te ramène au bloc, je passerai te voir demain, on dira que tu as des travaux à faire dans mon bureau, mais je veux te voir tous les jours. Avant que mon père ne me fasse enrôler dans les SS, j’étais en troisième année de psychologie, et j’ai déjà étudié le cas des viols, on fera donc une thérapie, particulière, je te l’accorde, mais ça ne pourra te faire que du bien. Allez debout.
    Puis, se souvenant qu’Andréas était arrivé nu dans son bureau:
    _ Il faudrait que tu enlèves ce jogging, pour ne pas éveiller les soupçons, à moins que ton uniforme ne se soit déchiré?
    _ Non, il est juste sale, répondit le détenu commençant à retirer ses vêtements.
    Il les déposa sur la chaise en face du bureau puis suivit Dirk hors de la pièce pour se diriger vers le bloc.
    Lorsqu’ils arrivèrent devant la cellule, Andréas entra en tremblant légèrement, remarquant immédiatement les regards lubriques de ses agresseurs.
    C’est alors que Dirk prit la parole détournant l’intention de ces derniers tandis qu‘Andréas était parti se terrer dans un coin après s‘être habillé:
    _ Vous deux, dit-il en désignant les violeurs de son protégé, suivez moi.
    Ils suivirent donc le SS, inquiets de ce qui les attendaient, et « ils avaient raison de s’inquiéter » pensèrent-ils en chœur, une fois devant le bâtiment des chambres à gaz.

      La date/heure actuelle est Dim 30 Juin - 21:53